Thierno Alassane Sall alerte : « L’Assemblée nationale devait tout contrôler, mais l’État n’en fait rien avec plus de 100 milliards »

Nombre de Lectures 4565Dans une déclaration en wolof largement relayée sur les réseaux sociaux, il affirme :  « L’Assemblée nationale dafa wara thiambar lépp bou beuri, tè État diko dèff yagoul darra : 100 milliards et quelques… » Traduite, cette phrase signifie : Par ces mots, Thierno Alassane Sall s’en prend directement à l’Assemblée nationale, qu’il accuse de  ne pas jouer pleinement son rôle de contrôle de l’action gouvernementale . Pour lui, l’institution parlementaire se contente de voter des budgets sans exiger de résultats ni de transparence sur l’utilisation des fonds publics. Où est passé l’argent ? À quoi ont servi ces 100 milliards ? », s’interroge l’ancien ministre. Bien que TAS ne mentionne pas de programme précis, sa déclaration fait écho à ses critiques récurrentes contre la mauvaise gestion des marchés publics , les dépenses jugées opaques, et les  projets annoncés sans suivi ni résultats tangibles . Il pointe du doigt  une déconnexion entre les montants votés au Parlement et les réalisations sur le terrain Pour Thierno Alassane Sall, il est urgent que  les parlementaires assument leur responsabilité  et cessent d’être de simples spectateurs de l’action gouvernementale.

« Les députés doivent sortir de leur silence. L’Assemblée ne peut pas continuer à valider des budgets sans exiger des résultats mesurables.

Cette sortie intervient dans un contexte marqué par une forte demande citoyenne de **gouvernance transparente et de reddition de comptes . Elle relance le débat sur  l’efficacité des institutions de la République  et leur capacité à prévenir les abus ou les gaspillages dans la gestion de l’argent public.