Nombre de Lectures 2453Alors que plusieurs députés souhaitaient encore prendre la parole, le président de séance, El Malick Ndiaye, a décidé de clore la liste des orateurs. Cette décision a suscité de vives réactions, notamment de la part de Pape Djibril Fall, qui n’a finalement pas pu intervenir.
Selon des sources présentes à l’Assemblée, l’ancien journaliste devenu député avait exprimé son désir de s’exprimer sur le sujet à l’ordre du jour. Toutefois, la présidence de séance a estimé que le temps imparti aux interventions était épuisé, justifiant ainsi la fermeture de la liste des orateurs.
Cette exclusion a provoqué des contestations dans les rangs de l’opposition comme de certains députés non-alignés, qui y voient une atteinte à la liberté de parole au sein de l’hémicycle. « Chaque député doit avoir la possibilité de s’exprimer, surtout quand il s’agit de questions engageant la nation », a déclaré un élu sous couvert d’anonymat.
Du côté de la majorité, la décision d’El Malick Ndiaye est défendue comme une mesure nécessaire pour éviter les débordements et respecter l’agenda des travaux parlementaires. « On ne peut pas laisser les débats s’éterniser indéfiniment, il faut un cadre », a indiqué un proche du bureau de l’Assemblée.
Cette nouvelle controverse illustre une fois de plus les tensions récurrentes qui traversent l’Assemblée nationale depuis l’installation de la nouvelle législature. Entre règlements de compte politiques et divergences de procédure, les séances parlementaires continuent de captiver l’opinion publique, mais laissent parfois un goût amer quant au respect des règles démocratiques.
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