Mamadou A. Camara, Directeur Général des Infrastructures Routières et du Désenclavement, a souligné l’importance cruciale des infrastructures pour le développement de l’Afrique, tout en mettant en avant les défis financiers auxquels le continent fait face.

**« Le développement des infrastructures en Afrique est un défi majeur »,** a-t-il déclaré lors d’une conférence consacrée à la mise en œuvre du **Programme de Développement des Infrastructures en Afrique (PIDA) PAP 2**.

Le PIDA PAP 2, planifié sur une période de 10 ans, nécessite un financement estimé à **170 milliards de dollars**. Ce montant est destiné à soutenir des projets prioritaires dans les secteurs des transports, de l’énergie, des TIC, et des ressources en eau.

Mamadou A. Camara a insisté sur l’urgence d’attirer des investisseurs publics et privés pour combler le déficit d’infrastructures, une condition essentielle pour favoriser la croissance économique et réduire le désenclavement, en particulier dans les zones rurales.

Pour le DG, les infrastructures ne sont pas seulement des outils de développement économique, mais aussi des leviers pour l’intégration régionale :
**« Une Afrique connectée est une Afrique plus compétitive. Le PIDA PAP 2 représente une opportunité unique pour renforcer notre compétitivité globale et répondre aux aspirations de nos populations. »**

Camara a également appelé les institutions financières internationales, les gouvernements africains, et les acteurs privés à jouer un rôle actif dans le financement des infrastructures :

« Nous devons innover dans nos approches de financement, notamment en explorant les partenariats public-privé et en mobilisant les marchés financiers régionaux et mondiaux. »

Malgré des avancées enregistrées sur certains projets phares, Mamadou A. Camara a insisté sur la nécessité de maintenir un engagement fort pour surmonter les obstacles structurels et financiers qui freinent encore le développement des infrastructures en Afrique.

Son message rappelle que le chemin vers un continent connecté, intégré, et prospère passe impérativement par des investissements soutenus et une vision stratégique partagée.