Liberté provisoire accordée à Dieynaba Ndiaye:
Ce lundi, le juge de la chambre correctionnelle de la Cour d’appel de Dakar a décidé d’accorder une liberté provisoire à Dieynaba Ndiaye, arrêtée il y a trois mois pour collecte de données illicites.
Cette affaire, mêlant violence conjugale, détention controversée et mobilisation sur les réseaux sociaux, soulève de nombreuses questions sur la protection des victimes de violences en milieu conjugal.
Victime de violences conjugales de la part de son mari, Alioune Badara Mbacké, elle a vu son visage ensanglanté s’afficher sur les réseaux sociaux. Ces images, relayées sous le hashtag #JusticePourDieyna, ont provoqué une vague d’indignation, mettant en lumière son calvaire.
. Pendant ce temps, son mari, accusé de « coups et blessures volontaires » sur la base d’un certificat médical confirmant une incapacité temporaire de travail (ITT) de 10 jours, n’a écopé que de 45 jours de prison.
Face à cette situation, Dieynaba Ndiaye a décidé de contre-attaquer en portant plainte contre son mari pour violences conjugales, injures, et non-assistance à personne en danger.
Pourquoi la peine infligée à Alioune Badara Mbacké est-elle si légère au regard des violences avérées ?
L’affaire Dieynaba Ndiaye rappelle que les victimes de violences conjugales continuent de faire face à des obstacles juridiques et sociaux importants au Sénégal. La mobilisation sur les réseaux sociaux et l’écho médiatique de cette affaire montrent toutefois que la société civile ne reste pas indifférente.
Dieynaba Ndiaye, désormais libre, symbolise un espoir pour de nombreuses victimes.
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