L’étude révèle que 33 % des femmes vivant en milieu rural sont en union polygame, contre 22 % en milieu urbain. Du côté des hommes, 16 % en zone rurale déclarent plusieurs épouses, contre 7 % en zone urbaine.
Les régions de Kaffrine (43 %) et Kédougou (40 %) enregistrent les taux les plus élevés de femmes vivant en union polygame.
À l’inverse, Dakar et Ziguinchor affichent les proportions les plus faibles, avec seulement 18 % de femmes concernées.
Ces disparités confirment une tendance structurelle : la polygamie reste davantage ancrée dans les zones rurales, où les traditions et la structure familiale jouent un rôle plus déterminant.
Si la polygamie fait partie du paysage social sénégalais, l’étude note une lente évolution des comportements, notamment dans les grandes villes, où la monogamie gagne du terrain, portée par la modernisation, la scolarisation et la précarité économique.
📖 Source : Enquête EDS-Continue (ANSD), reprise par le quotidien Libération – édition du mercredi.
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