Dans une déclaration ferme, le syndicat a dénoncé les dispositions anti-démocratiques qui, selon lui, compromettent gravement les intérêts des artistes et acteurs culturels sénégalais.  Depuis plusieurs années, la gestion de la SODAV est au cœur de vives critiques. Le SYNAPROCS accuse l’organisation de manquer de transparence et d’équité dans la répartition des droits d’auteur. Les artistes et ayants droit, qui devraient bénéficier des fruits de leur travail acharné, se disent marginalisés par des décisions opaques et une gestion qui ne reflète pas les attentes de la communauté artistique.

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Face à ces constats alarmants, le SYNAPROCS exige une refonte totale des statuts de la SODAV. Le syndicat réclame une révision démocratique des règles de gouvernance afin de redonner la voix aux artistes et de protéger leurs intérêts. Pour y parvenir, il demande la dissolution ou la révocation des dirigeants actuels de la SODAV, qu’il accuse d’avoir violé les règles de transparence et de gouvernance.  Ces pratiques, jugées antidémocratiques, ont poussé le syndicat à appeler à une mobilisation générale pour une réforme en profondeur.

Le SYNAPROCS rappelle que la culture est un pilier essentiel de la société sénégalaise. Elle nourrit l’identité nationale, renforce la cohésion sociale et contribue au développement économique.  Le syndicat estime qu’il est impératif de garantir une gestion équitable et respectueuse des droits d’auteur pour permettre aux artistes de continuer à créer et enrichir la scène culturelle sénégalaise.

Dans son discours, le SYNAPROCS a réaffirmé sa détermination à plaider pour une réforme juste et équitable. « Ensemble, nous pouvons faire entendre la voix de nos artistes », a déclaré le comité, appelant à une mobilisation générale pour mettre fin à ce qu’il qualifie de « diktat » au sein de la SODAV.

En attendant une réponse des autorités compétentes, le SYNAPROCS continue de défendre une vision ambitieuse et inclusive pour l’avenir de la culture au Sénégal.