Le récent rapport de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) met en lumière des anomalies dans l’acquisition de vivres pendant la pandémie de Covid-19, impliquant notamment Rayan Hachem et Demba Diop, connu sous le nom de « DiopSy ».

Selon le rapport, Rayan Hachem aurait fourni du riz à travers ses sociétés « Avanti Suarl » et « Afri & Co Suarl », mais la procédure de contrat de gré à gré aurait été entachée d’irrégularités, notamment des soupçons de faux en écritures privées et de complicité par instigation.

De plus, Demba Diop, en tant que député, aurait exercé la fonction de Directeur général de Ude dans le cadre de ces marchés, en violation des règles réglementaires de l’Assemblée nationale. Il est également signalé que lui et sa fille auraient dissimulé le véritable statut de leur société, malgré sa liquidation judiciaire prononcée en 2019, soulevant ainsi des présomptions d’escroquerie portant sur des deniers’ publics.

Cette affaire met en évidence les préoccupations concernant la transparence et la légalité des marchés publics, en particulier pendant des périodes de crise telles que la pandémie de Covid-19. Il est crucial que les autorités compétentes examinent ces allégations de manière approfondie et prennent les mesures appropriées pour assurer la responsabilité et l’intégrité dans la gestion des ressources publiques.

Par ailleurs, le rapport de l’OFNAC sur l’affaire des 94 milliards, initiée suite à une plainte d’Ousmane Sonko, ressort également à la lumière, mettant en avant des défis persistants en matière de justice et de reddition de comptes dans le pays. La publication de ces rapports révèle l’importance de la transparence et de la lutte contre la corruption dans la consolidation de l’État de droit et de la démocratie au Sénégal.