Thierno Alassane Sall Dénonce la Dissolution de l’Assemblée : « La Parole d’un Chef de l’État Est Morte »
Le leader du parti République des Valeurs (RV) et ancien député, Thierno Alassane Sall, a exprimé son indignation suite à la dissolution de l’Assemblée nationale par le président Bassirou Diomaye Faye.
Lors de son intervention sur Radio Futurs Médias (RFM) le 12 septembre, Sall a déclaré ne pas être surpris par cette décision, qu’il disait avoir pressentie depuis un certain temps. Cependant, il s’est dit choqué par le non-respect des engagements publics du président.
Thierno Alassane Sall a rappelé que le président avait envoyé une lettre à l’Assemblée nationale pour annoncer que la Déclaration de politique générale (DPG) devait se tenir le 13 septembre. Mais contre toute attente, le président a décidé de dissoudre l’Assemblée, créant une situation qu’il a qualifiée de « tromperie » envers le peuple sénégalais ainsi que les partenaires étrangers. Selon Sall, cette volte-face a suscité des préoccupations au sein des ambassades étrangères, lesquelles observaient la situation politique avec une attention particulière.
Dans son intervention, Thierno Alassane Sall a aussi déploré l’absence de mention du deuil national dans le discours présidentiel, un élément qu’il considérait comme essentiel dans ce contexte de crise. Pour lui, le président Bassirou Diomaye Faye a manqué à ses engagements, affaiblissant la crédibilité de la parole publique sénégalaise.
« La parole d’un chef de l’État est morte », a conclu Thierno Alassane Sall, critiquant sévèrement la gestion politique du président et affirmant que cette décision entame profondément la confiance nationale et internationale envers le leadership de Bassirou Diomaye Faye. Selon Sall, cet acte marque un début de mandat sur une base de tromperie, ce qui pourrait compromettre l’intégrité de la gouvernance à venir.
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